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Damage et environnement, comment distinguer le vrai du faux ?

Damage et environnement, comment distinguer le vrai du faux ?

En matière d’impact sur l’environnement, le damage a régulièrement son lot de critiques. Parmi toutes les affirmations qui s’égrènent notamment par l’intermédiaire des réseaux sociaux, voici de quoi tordre le cou à de trop fréquentes idées reçues !


VRAI OU FAUX ?

1. Le damage a un impact sur l’environnement en montagne.
Vrai mais… Comme pour toute activité utilisant un moteur thermique, il y a des rejets. Mais avec trois évolutions normatives sur les dix dernières années, l’Union Européenne a contraint les motoristes à un drastique abaissement des rejets et imposé recirculation des gaz d’échappement, réduction catalytique, AdBlue et filtres à particules. Bilan : en 10 ans, les émissions d’oxydes d’azote et de particules ont été réduites de plus de 90 % !

2. Les dameuses sont la première source de pollution en station.
Faux. En 2010, une étude à l’initiative de l’ANMSM (Association Nationale des Maires des Stations de Montagne) concernant le bilan carbone des stations, révélait que la part la plus importante des émissions de celles-ci est issue des transports des personnes (57 %) puis des activités liées à l’hébergement, la restauration et les loisirs (16 %). L’activité ski (remontées mécaniques, neige de culture et damage) ne pèse que 2 % dont moins de 1,2 % pour les engins de damage.

3. Les usagers de la montagne sont sensibles aux problématiques environnementales.
Vrai de plus en plus. Selon une récente étude du cabinet G2A (Cf. Les perceptions clients : la montagne face aux enjeux climatiques & environnementaux), 31 % des usagers de la montagne se déclarent engagés, voire très engagés vis-à-vis de ces problématiques et envisagent de choisir des destinations qui affichent des pratiques respectueuses.

4. Les skieurs considèrent que les engins de damage ne sont pas respectueux de l’environnement
Vraiet pourtant ! Six personnes sur dix estiment que les dameuses ont un impact sur l’environnement (source G2A). À tort si l’on considère la réponse à la question n° 2. Cette idée préconçue nous indique que les fabricants et les stations ont aussi tout un travail d’information et de pédagogie à mettre en oeuvre sur ce sujet.

5. Les huiles des dameuses sont toutes issues du pétrole.
Vrai et faux. Si, pour les huiles moteurs, il y a encore peu d’alternative, en ce qui concerne les huiles hydrauliques, il existe des versions bio qui sont des esters saturés synthétisés à partir de produits végétaux et de produits pétroliers. La proportion est d’environ 50/50, ce qui est déjà un plus pour l’environnement.

6. Les moteurs des dameuses doivent tourner en permanence à plein régime.
Faux. Les nouvelles générations de machines couplées à un mode de conduite adapté permettent d’obtenir des résultats sans avoir besoin de « pousser » en permanence les moteurs. D’ailleurs, les formations à l’éco-conduite pour les conducteurs d’engins de damage se généralisent. Depuis 2016, Kässbohrer dispose même d’une Pro Academy qui promeut et enseigne une gestion intelligente de la conduite.

7. Les conducteurs de dameuses ont les moyens d’amoindrir l’impact de leur travail.
Vrai. Tout comme le conducteur d’un véhicule individuel peut jouer sur sa consommation. De plus, de nombreux outils d’aide à la conduite permettent d’optimiser efficacement ce travail, parmi lesquels le système SNOWsat. Le Trophée de l’Éco-Damage organisé par Kässbohrer E.S.E. et Mountain Riders récompense d’ailleurs depuis une dizaine d’années les actions entreprises par les services de damage pour développer une pratique la plus respectueuse possible de l’environnement.

8. Les stations sont responsables de la fonte des glaciers.
Faux. Le phénomène ne relève pas de la responsabilité des montagnards, c’est un effet du réchauffement de la planète produit par l’ensemble des activités anthropiques. Les acteurs de la montagne sont les premiers impactés et n’hésitent d’ailleurs pas à mener des actions pour limiter ou retarder cette fonte quand ils en ont l’opportunité.

9. Le damage peut permettre de retarder la fonte d’un glacier
Vrai à court terme. Les espaces travaillés par les engins de damage résistent mieux que les autres à la fonte grâce à la densification de la neige et à l’aspect plus lisse du manteau neigeux qui limite l’absorption des rayonnements solaires et lunaires. Mais ce sont des effets provisoires qui malheureusement ne sauveront pas nos glaciers à moyen terme.

Informations : 04 79 10 46 10 - Mail : info@pistenbully.fr

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