Grâce aux nouvelles fonctionnalités de Snowsat, et malgré des quantités de neige réduites résultant d’un contexte météo compliqué, les modules ont tous été mis en place dans de bonnes conditions. Le système a permis de récupérer la neige partout où elle se trouvait, de construire la ligne de course et d’enneiger le site en un temps record.

Le ski cross, une discipline spectaculaire. Mélange de ski alpin et de freestyle, il se pratique à quatre sur une piste spécialement aménagée ponctuée de virages relevés et de divers modules en neige. Du suspense, de l'action, tous les ingrédients d'un véritable show, c'est sûrement la discipline la plus spectaculaire en ski.

Pourtant, le chantier de Val Thorens s’annonçait compliqué, les températures étant trop basses pour produire la quantité de neige nécessaire pour construire la piste.

Les dameuses équipées du système Snowsat de mesure de hauteur de neige ont fait le tour du site et repéré les moindres emplacements où il était possible de récupérer de la neige tout en laissant ce qui était nécessaire à cet endroit.

Le gain de temps s’est avéré très important : au lieu de descendre sans cesse de la machine, d’aller prendre les mesures avec la sonde, de remonter en machine… le chauffeur dirigeait toutes les opérations directement de son poste de conduite.

Si le premier objectif  était de construire parfaitement la ligne de course, il était important dans le cadre d’une épreuve aussi médiatisée et télévisuelle que la Coupe du Monde, de pouvoir également enneiger les abords de la piste - voire tout le site - en installant un matelas de neige uniforme, même de quelques centimètres. Ce qui a pu être fait, toujours grâce au système Snowsat.

A la clef, une Coupe du Monde qui s’est tenue avec succès les 11 et 12 décembre derniers et qui a permis à Jean-Frédéric Chapuis de remporter sa première victoire en Coupe du monde cette saison tandis qu’Alizée Baron terminait deuxième.

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